Alors que l’épidémie de coronavirus frappe l’ensemble des sociétés et des industries françaises, l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) vient d’apporter une réponse sanitaire à l’ensemble du corps des métiers du bâtiment. Ces derniers, mis à l’arrêt depuis le début de la pandémie de covid-19 attendaient des consignes pour reprendre les activités mais aussi protéger les artisans des risques de contamination.
Depuis le 2 avril 2020, le guide de l’OPPBTP à destination des professionnels de la construction a été mis en ligne pour donner les mesures importantes à tenir au cours des prochains mois dans le contexte de l’épidémie Covid-19. Ce dernier a été validé par les ministères de la Transitions écologique, du Logement, de la Santé et du Travail et également élaboré avec les fédérations du BTP.
Un guide de consignes à suivre
En matière de protection contre le virus, le guide rappelle ainsi les consignes à suivre, à savoir « respecter les gestes barrières édictés par les autorités sanitaires, maintenir une distance minimale d’un mètre entre les personnes présentes, se laver fréquemment les mains et limiter les contacts ». Par ailleurs, le guide consigne également les conditions d’intervention à tenir pendant les rendez-vous chez les clients mais aussi auprès des particuliers.
Les spécialistes indiquent ainsi vouloir créer les modalités d’une reprise « progressive des chantiers » dans des conditions qui protègent autant les employeurs que les salariés. Les fédérations qui ont pris part à l’élaboration de ce guide préconisent dès lors qu’une « attention particulière soit portée aux salariés les plus fragiles et notamment ceux en affection de longue durée ».
Une reprise attendue… et des aides éventuelles du gouvernement
Le gouvernement veille ainsi à la reprise de l’activité du secteur via une circulaire transmise aux préfets. Dans ce cadre, le guide de l’OPPBTP « permet à chaque entreprise de définir, adapter ou conforter ses protocoles d’intervention pour assurer la protection des salariés, en confiance avec leurs clients ».
Ainsi, tous les types de chantiers sont concernés : « des plus simples, qui peuvent nécessiter des adaptations légères comme par exemple des chantiers où un artisan intervient seul, aux plus complexes, qui nécessitent souvent l’adaptation des plans généraux de coordination ». Pour l’ensemble des chantiers qui se trouvent dans l’impossibilité d’adapter leur fonctionnement ou de mettre en œuvre les recommandations, les ministères proposent à ces entreprises de faire appel aux dispositifs de soutien mis en place, comme l’activité partielle.